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I Somnus est imago mortis (Cicero) - II Tempus fugit, Amor manet - III Gutta cavat lapidem non vi sed saepe cadendo (Ovid)
Edition Schott
Les nocturnes une longue tradition – des notturni de Mozart et Haydn, nocturnes de la période romantique, jusqu’à Chopin qui éleva le genre jusqu’à en faire des pièces de caractère fascinantes : il créa de brillants joyaux ambivalents dans un monde illusoire de l’humain, qui étaient aussi près du plus sublime que d’un abîme démoniaque. C’est dans cette tradition que sont écrits les “3 Nocturnes” d’Enjott Schneider, le cœur de chacun d’eux étant marqué par une citation latine. La phrase de Cicéron “Somnus est imago mortis” considère le sommeil comme un synonyme de la mort. “Die Zeit eilt weg, le Liebe aber bleibt” (Le temps passe mais l’amour reste) thématise l’ambivalence entre ce qui va vite et ce qui reste éternellement. La citation d’Ovide “Ce n’est pas par la force que la goutte creuse la pierre, mais par la fréquence de ses chutes” trouve sa correspondance dans un motif minimaliste qui, par la constance de ses sons, produit sur l’auditeur un effet durable.
I Somnus est imago mortis (Cicero) - II Tempus fugit, Amor manet - III Gutta cavat lapidem non vi sed saepe cadendo (Ovid)